Vampire Rain : terrain glissant
Nombreux sont les titres reprenant l'univers très sombre des vampires, ces suceurs de sang que l'on retrouvent souvent au coeur des légendes urbaines. Ils se sont démocratisés dans les Jeux Vidéo notamment grâce à la série Castelvania. Pour sa part, Vampire Rain prend une toute autre direction en s'orientant vers un jeu d'action plutôt... glissant.
Tous les ans, des millions de personnes disparaissent sans laisser la moindre trace. Il aura fallu plus de 100 ans à l'espèce humaine pour comprendre que le coupable de cette épidémie n'est autre que la race des vampires. Le gouvernement n'a pas d'autre choix que de se lancer dans une guerre pour la survie de l'humanité. Il fait alors appel à l'AIB, un groupe d'intervention spécialisé qui a la lourde tâche de mettre un terme à cette véritable tuerie. Un scénario pas vraiment original qui se rapproche plus des films de série Z. Toujours est-il que le joueur incarne ici ce fameux groupe de héros suréquipés. Après un rapide briefing, l'équipe est donc prête à intervenir du côté de Los Angeles.
D'emblée, l'intrigue est assez longue à se mettre en place. On commence plutôt par une mission de reconnaissance, le but étant de rejoindre un point de rendez-vous. Hélas, les malheureux possesseurs du jeu n'auront sans doute pas l'envie d'aller plus loin et d'entamer ainsi les phases d'action. En effet, les points négatifs se retrouvent rapidement au premier plan. Premièrement, la mise en scène est cruellement ennuyeuse et clairement trop pompeuse pour aguicher les plus exigeants. D'autant que plusieurs actions font sévèrement penser à Splinter Cell ou encore Metal Gear, mais en moins bien... Solid Snake est ici remplacé par John Lloyed, le personnage le plus charismatique jamais conçu dans un jeu vidéo. Une ironie à la hauteur des nombreux dialogues entre les membres de l'équipe qui frisent parfois le domaine du pathétique. Rappelons que Microsoft, l'éditeur, a eu la bonté de doubler le titre en français. Pour le reste, Vampire Rain n'a rien de révolutionnaire en terme de gameplay.
On retrouve donc tous les éléments de référence comme la possibilité de se cacher, de monter à la gouttière ou encore de s'agripper sur les tuyaux. Rien de nouveau en somme si ce n'est la présence des vampires qui ajoutent une petite touche d'originalité. Il faut tout d'abord savoir que ces monstres sont en fait des êtres humains. Une fois mordu, un humain ne met que quelques heures avant de se transformer en un assoiffé de sang. Pour le joueur, une simple morsure peut être fatale. Il faut donc faire preuve de discrétion, mieux vaut ne pas tomber en confrontation directe avec le vampire qui viendra - de manière assez étrange - se jeter sur vous. Inutile de courir, ils sont plus rapides que vous. Il faut donc les esquiver grâce à un petit radar magique. Un outil bien utile lorsque l'on se balade seul par un temps aussi mauvais. Comme son nom l'indique, la pluie est omniprésente au cours de l'aventure. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela diminue les capacités sensorielles des vampires. Il faut quand même souligner le point positif lié aux effets de la pluie sur les différentes textures comme les bâtiments ou encore les vêtements des personnages. Transition parfaite pour évoquer l'aspect technique du soft. Encore une fois, rien de bien folichon à se mettre sous la dent. Juste le strict minimum pour une console nouvelle génération. Au final, Vampire Rain se range comme étant un titre sans prétentions. À classer dans les jeux de seconde zone.
Tous les ans, des millions de personnes disparaissent sans laisser la moindre trace. Il aura fallu plus de 100 ans à l'espèce humaine pour comprendre que le coupable de cette épidémie n'est autre que la race des vampires. Le gouvernement n'a pas d'autre choix que de se lancer dans une guerre pour la survie de l'humanité. Il fait alors appel à l'AIB, un groupe d'intervention spécialisé qui a la lourde tâche de mettre un terme à cette véritable tuerie. Un scénario pas vraiment original qui se rapproche plus des films de série Z. Toujours est-il que le joueur incarne ici ce fameux groupe de héros suréquipés. Après un rapide briefing, l'équipe est donc prête à intervenir du côté de Los Angeles.
D'emblée, l'intrigue est assez longue à se mettre en place. On commence plutôt par une mission de reconnaissance, le but étant de rejoindre un point de rendez-vous. Hélas, les malheureux possesseurs du jeu n'auront sans doute pas l'envie d'aller plus loin et d'entamer ainsi les phases d'action. En effet, les points négatifs se retrouvent rapidement au premier plan. Premièrement, la mise en scène est cruellement ennuyeuse et clairement trop pompeuse pour aguicher les plus exigeants. D'autant que plusieurs actions font sévèrement penser à Splinter Cell ou encore Metal Gear, mais en moins bien... Solid Snake est ici remplacé par John Lloyed, le personnage le plus charismatique jamais conçu dans un jeu vidéo. Une ironie à la hauteur des nombreux dialogues entre les membres de l'équipe qui frisent parfois le domaine du pathétique. Rappelons que Microsoft, l'éditeur, a eu la bonté de doubler le titre en français. Pour le reste, Vampire Rain n'a rien de révolutionnaire en terme de gameplay.
Vidéo Exclu #1 - Que la chasse commence
Visionner la vidéo exclusive de Vampire Rain
On retrouve donc tous les éléments de référence comme la possibilité de se cacher, de monter à la gouttière ou encore de s'agripper sur les tuyaux. Rien de nouveau en somme si ce n'est la présence des vampires qui ajoutent une petite touche d'originalité. Il faut tout d'abord savoir que ces monstres sont en fait des êtres humains. Une fois mordu, un humain ne met que quelques heures avant de se transformer en un assoiffé de sang. Pour le joueur, une simple morsure peut être fatale. Il faut donc faire preuve de discrétion, mieux vaut ne pas tomber en confrontation directe avec le vampire qui viendra - de manière assez étrange - se jeter sur vous. Inutile de courir, ils sont plus rapides que vous. Il faut donc les esquiver grâce à un petit radar magique. Un outil bien utile lorsque l'on se balade seul par un temps aussi mauvais. Comme son nom l'indique, la pluie est omniprésente au cours de l'aventure. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela diminue les capacités sensorielles des vampires. Il faut quand même souligner le point positif lié aux effets de la pluie sur les différentes textures comme les bâtiments ou encore les vêtements des personnages. Transition parfaite pour évoquer l'aspect technique du soft. Encore une fois, rien de bien folichon à se mettre sous la dent. Juste le strict minimum pour une console nouvelle génération. Au final, Vampire Rain se range comme étant un titre sans prétentions. À classer dans les jeux de seconde zone.
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