Test de Warhammer 40,000 Armageddon : et l'Imperium vaincra !
L'un des spécialistes du wargame PC s'est mis en tête d'adapter l'univers Warhammer 40,000 à ses austères mécaniques de jeu. Envie de repousser les ignobles Orks ?
À la base « simple » jeu de figurines imaginé par l'une des références du genre - Games Workshop - Warhammer 40,000 est maintenant bien plus que cela. Véritable franchise déclinée sur de nombreux support, la création de Rick Priestley nous revient aujourd'hui grâce au studio Slitherine, peu habitué à être ainsi exposé. Il faut dire que les Britanniques se sont spécialisés dans les wargames les plus rigoureux, un marché de niche. Warhammer 40,000 : Armageddon marque-t-il un changement d'orientation pour Slitherine ? Le studio se tourne-t-il vers un public plus large ?
Pour Slitherine, l'intégration de multiples chapitres est surtout l'occasion de varier considérablement les unités disponibles. Pensez-donc, au total ce sont plus de 300 unités différentes qui sont ainsi accessibles ! Ces nouvelles forces arrivent progressivement, mais à moins d'être un habitué du jeu de Games Workshop, on est vite perdu au milieu de toutes ces possibilités de recrutement. Pire, il en existe à peu près autant en face et comme dans tout wargame qui se respecte une part du défi est toujours de trouver la meilleure réponse - donc la meilleure combinaison d'unités - à l'offensive adverse. Pas facile.
Une partie de Warhammer 40,000 : Armageddon se présente grosso-modo toujours de la même manière. Le joueur débute avec un certain nombre d'unités qu'il doit déployer sur une portion du champ de bataille. Il dispose aussi d'un petit capital de points de réquisition pour acheter des unités en plus. Ensuite, à tour de rôle, les deux camps en présence doivent déplacer leurs troupes sans savoir où se trouve l'adversaire. En fonction du scénario, il y a plus ou moins de tours de jeu, mais l'objectif reste immuable : parvenir à contrôler un certain nombre d'hexagones clefs sur la carte - sans perdre toutes ses forces - pour l'emporter.
Certaines unités ne sont capables que de se battre au corps-à-corps alors que d'autres excellent dans le tir à distance. Mieux, il existe pas mal d'unités qui mixent différentes armes et s'avèrent ainsi plus polyvalentes. Dès lors que l'on rencontre un ennemi, la partie droite de l'écran permet d'avoir certaines informations sur ses forces / faiblesses que l'on peut alors comparer à celles de nos propres unités : on n'envoie pas un éclaireur léger au devant d'un puissant Baneblade, mais certaines infanteries seront capables de mettre en déroute même le plus costaud des Titans. Tout l'intérêt de Warhammer 40,000 réside dans notre habileté à trouver la réponse la plus adaptée.
Quelques facteur sont toutefois également à prendre en compte comme l'expérience des unités ou leur précision. D'une mission à l'autre, le joueur conserve effectivement ses forces survivantes ! Enfin, les points de réquisitions s'accumulent petit à petit - en fonction de nos actions - et permettent 1/ d'enrôler des renforts et 2/ de rafistoler nos troupes en plein combat. Ayez toutefois à l'esprit que nous parlons de l'univers Warhammer 40,000 : des pertes sont attendues et on ne peut pas l'emporter sans faire des sacrifices. Une notion d'ailleurs plutôt pas mal gérée par l'intelligence artificielle dans les derniers niveaux de difficulté.
Chaque campagne nous permet de choisir parmi cinq niveaux et si nous apprécions le défi proposé par les derniers, nous aurions aimé que la progression soit plus... progressive justement ! Aux nombreuses missions de la campagne, s'ajoutent 30 scénarios qui reprennent les mêmes cartes, mais permettent de jouer du côté des Orks. Enfin, un mode multijoueur est de la partie : il repose sur le concept vieillot du jeu par email et il est difficile de trouver des joueurs. Vieillot est d'ailleurs un adjectif qui va comme un gant à Warhammer 40,000 : Armageddon. Sa réalisation et son interface sont archaïques et, même les joueurs acharnés regretteront certaines manipulations, certains graphismes alors qu'il fait chauffer notre carte graphique sans raison : merci l'optimisation !
Test PC réalisé sur une machine à base de Core i7 4 GHz, 16 Go de mémoire vive et GeForce GTX 780 Ti. Le jeu semble à son aise à partir d'un processeur double-cœur 2 GHz, épaulé par 2 Go de mémoire vive et un chip graphique Intel HD 4400.
Perfect CommanderRetour au sommaire
Dans l'univers de Warhammer 40,000, Armageddon est une planète sur laquelle se déroula la plus terrible bataille entre les Orks et les forces de l'Imperium. Pour son jeu, Slitherine a choisi de se limiter à la seconde partie de cette immense bataille et nous confie le rôle de Commandant en Chef des forces de l'Imperium sur la planète. L'objectif des trois actes de la campagne solo est donc relativement « simple » : tenir la position et repousser l'invasion des Orks. À travers, les 30 missions du scénario, nos troupes composées de Space Marines, sont complétées par d'autres chapitres : les Salamanders, les Blood Angels et les Ultramarines.Pour Slitherine, l'intégration de multiples chapitres est surtout l'occasion de varier considérablement les unités disponibles. Pensez-donc, au total ce sont plus de 300 unités différentes qui sont ainsi accessibles ! Ces nouvelles forces arrivent progressivement, mais à moins d'être un habitué du jeu de Games Workshop, on est vite perdu au milieu de toutes ces possibilités de recrutement. Pire, il en existe à peu près autant en face et comme dans tout wargame qui se respecte une part du défi est toujours de trouver la meilleure réponse - donc la meilleure combinaison d'unités - à l'offensive adverse. Pas facile.
Une partie de Warhammer 40,000 : Armageddon se présente grosso-modo toujours de la même manière. Le joueur débute avec un certain nombre d'unités qu'il doit déployer sur une portion du champ de bataille. Il dispose aussi d'un petit capital de points de réquisition pour acheter des unités en plus. Ensuite, à tour de rôle, les deux camps en présence doivent déplacer leurs troupes sans savoir où se trouve l'adversaire. En fonction du scénario, il y a plus ou moins de tours de jeu, mais l'objectif reste immuable : parvenir à contrôler un certain nombre d'hexagones clefs sur la carte - sans perdre toutes ses forces - pour l'emporter.
Nous menons campagne sur la Bataille des Stygies
Interface du 41e millénaire ?Retour au sommaire
Warhammer 40,000 : Armageddon nous présente des cartes en vue de dessus et, donc, découpées en hexagones. Il existe bien sûr plusieurs natures de terrain et toutes les unités ne se déplacent pas de la même manière. Il convient aussi de faire attention à certains éléments de décor tels que villes ou rivières qui ne sont pas accessibles à toutes les troupes. Enfin, la gestion du brouillard de guerre et des lignes de vue est indispensable : un ennemi repéré par une de nos unités est visible par toute notre armée et le relief permet d'avoir une vue plus globale... mais attention à la tentation de partir un peu loin en exploration.Certaines unités ne sont capables que de se battre au corps-à-corps alors que d'autres excellent dans le tir à distance. Mieux, il existe pas mal d'unités qui mixent différentes armes et s'avèrent ainsi plus polyvalentes. Dès lors que l'on rencontre un ennemi, la partie droite de l'écran permet d'avoir certaines informations sur ses forces / faiblesses que l'on peut alors comparer à celles de nos propres unités : on n'envoie pas un éclaireur léger au devant d'un puissant Baneblade, mais certaines infanteries seront capables de mettre en déroute même le plus costaud des Titans. Tout l'intérêt de Warhammer 40,000 réside dans notre habileté à trouver la réponse la plus adaptée.
Quelques facteur sont toutefois également à prendre en compte comme l'expérience des unités ou leur précision. D'une mission à l'autre, le joueur conserve effectivement ses forces survivantes ! Enfin, les points de réquisitions s'accumulent petit à petit - en fonction de nos actions - et permettent 1/ d'enrôler des renforts et 2/ de rafistoler nos troupes en plein combat. Ayez toutefois à l'esprit que nous parlons de l'univers Warhammer 40,000 : des pertes sont attendues et on ne peut pas l'emporter sans faire des sacrifices. Une notion d'ailleurs plutôt pas mal gérée par l'intelligence artificielle dans les derniers niveaux de difficulté.
Chaque campagne nous permet de choisir parmi cinq niveaux et si nous apprécions le défi proposé par les derniers, nous aurions aimé que la progression soit plus... progressive justement ! Aux nombreuses missions de la campagne, s'ajoutent 30 scénarios qui reprennent les mêmes cartes, mais permettent de jouer du côté des Orks. Enfin, un mode multijoueur est de la partie : il repose sur le concept vieillot du jeu par email et il est difficile de trouver des joueurs. Vieillot est d'ailleurs un adjectif qui va comme un gant à Warhammer 40,000 : Armageddon. Sa réalisation et son interface sont archaïques et, même les joueurs acharnés regretteront certaines manipulations, certains graphismes alors qu'il fait chauffer notre carte graphique sans raison : merci l'optimisation !
ConclusionRetour au sommaire
Fidèles aux nombreuses règles ainsi qu'à l'univers Warhammer 40,000, Armageddon ne plaira pas à tout le monde. Il faut effectivement accepter de se lancer dans un jeu graphiquement très simple, doté d'animations pour ainsi dire inexistante et d'une ambiance sonore pour le moins limitée. Son interface fait le job comme on dit, mais manque tout de même d'un bon coup de polish alors que le multijoueur par email n'est sans doute pas ce que l'on a fait de plus pratique. Pourtant, la variété des unités, le nombre de scénarios et le défi proposé par l'intelligence artificielle méritent au moins un coup d'œil... peut-être à l'occasion d'une promotion Steam ?Test PC réalisé sur une machine à base de Core i7 4 GHz, 16 Go de mémoire vive et GeForce GTX 780 Ti. Le jeu semble à son aise à partir d'un processeur double-cœur 2 GHz, épaulé par 2 Go de mémoire vive et un chip graphique Intel HD 4400.