Présentation Divinity 2 : Ego Draconis
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La saga Divinity continue de faire son bout de chemin après avoir réussi à se faire une place malgré son genre inhabituel. A la croisée du RPG classique et du hack & slash, Divine Divinity et Beyond Divinity ont à la fois surpris et séduit les joueurs par leur univers très complet, la fraîcheur de leur scénario et leur durée de vie conséquente, malgré l’absence de mode multijoueurs. Le troisième volet de la série « Divinity 2 : Ego Draconis » ne semble pas déroger à ces règles. Nous avons assisté à la présentation exclusive par Dtp Entertainement et Larian Studios. Impressions toute fraîches de ce qui s’annonce déjà comme un titre prometteur.
Une suite qui s’annonce divine ?Retour au sommaire
Rappelons-le, lors de sa sortie en 2002, Divine Divinity avait ravi les rôlistes de tous bords. Sa suite Beyond Divinity avait bravement repris le flambeau. Une nouvelle fois, l’audacieux développeur Larian Studios travaille d’arrache-pied pour nous offrir une épopée grandiose, dans un genre qu’ils commencent à maîtriser sérieusement : Divinity 2 : Ego Draconis. Divinity II nous ramène une nouvelle fois dans le monde de Rivellon et son histoire se passe dans la continuité de Beyond Divinity, toujours dans le conflit sanglant entre l’Elu Divin et son alter ego maléfique, le Damné. Pour le détruire lui et ses hordes de démons, l’Elu et ses Paladins se sont alliés avec les puissants Dragon Lords, les derniers et rares maîtres de ces créatures et de leurs pouvoirs magiques. Lors d’une bataille cataclysmique, l’impensable se produit. L’un des Dragon Lord trahit l’Elu et l’assassine. Dans la confusion qui s’ensuit, les Paladins commencent à tuer dragons et démons sans distinction. Satisfait de la mort de l’Elu mais ayant perdu la majeure partie de ses armées, le Damné se retire, remettant sa domination de Rivellon à plus tard. Les habitants commencent à reconstruire leur vie mais ne se sont jamais remis de la traîtrise envers l’Elu : la race des Dragons est impitoyablement pourchassée. Aujourd’hui, un demi siècle a passé, le Damné a toujours une effrayante réputation mais on ne le perçoit plus que comme une menace distante. Les Dragons ont été apparemment annihilés. Deux croyances qui ne pouvaient pas se révéler plus fausses…
Le joueur débute la partie en tant que jeune aspirant de l’ordre des Dragons Slayers. Lors de sa formation dans le village de Farglow, des rumeurs lui parviennent qu’un dragon aurait été aperçu dans les environs. Evidemment, une telle nouvelle se doit d’être vérifiée. Sa formation s’en trouve précipitée et il doit alors choisir sa spécialité pour devenir un chevalier à part entière. Divinity II se déroulera donc le long d’une campagne solo où le personnage, en rencontrant le dernier dragon, deviendra un légendaire Dragon Lord.
Un Action RPG qui semble prometteurRetour au sommaire
Ce qui a le plus attiré notre attention, et qui avait le plus séduit les joueurs des opus précédents, réside dans l’humour, la structure et la liberté de choix des quêtes. Celles-ci pourraient générer d’énormes possibilités de re-jouabilité. Larian a en effet beaucoup insisté sur ce point : le libre-arbitre. Chaque PNJ que l’on rencontre propose des propres quêtes et sous-quêtes que le joueur peut accepter ou refuser librement, sans l’implication « bien »/ « mal » -de plus en plus à la mode- mais qui ouvrent sur bien des embranchements scénaristiques différents. Les développeurs veulent que les joueurs n’éprouvent aucun regret une fois un choix effectué, du genre de ceux qui obligent bien souvent recharger la partie, à toujours accepter les quêtes ou encore toujours agir comme un héros irréprochable. Ils veulent que les joueurs agissent comme ils le feraient s’ils étaient réellement confrontés à telle ou telle situation et surtout comme ils en ont envie. Choisir la solution la plus honnête ne sera d’ailleurs pas forcément la plus avantageuse ni la plus amusante. Les dialogues et les possibilités sont d’ailleurs très drôles et la démonstration qui nous a été offerte très probante sur ces différents aspects. Parlons maintenant des possibilités du héros. Les classes que le joueur pourra choisir pour son personnage s’annoncent classiques et l’on n’échappera pas à l’éternel trio guerrier/mage/archer, bien qu’il existe en fait une division du mage -entre magie de guerre et de défense-. De même, il sera apparemment possible de mixer les différentes capacités à maitriser pour obtenir une plus grande variété d’options disponibles. Un grand nombre de compétences disposeront de plusieurs possibilités de customisation et de construction de combos.
Tout le long de l’histoire, le joueur aura la possibilité de trouver toutes sortes d’objets qui ont des fonctionnalités de gameplay bien spécifiques. Les objets sont enchantés et dotés de pouvoirs qui permettent au personnage d’utiliser certaines compétences, parfois inédites. Par la suite, il sera possible de transférer les meilleurs de ces enchantements vers des objets plus puissants.
Sur le plan technique, Divinity II ne sera pas en reste. Il se veut à la pointe de ce qui se fait en 2008. Même si notre version de démonstration n’était bien évidemment pas finalisée, elle était déjà animée par toute la panoplie des effets à la mode. De belles textures nombreuses et variés et un haut niveau de détail des personnages et des décors. Les plantes ondulent selon le vent, les ombres et les lumières varient et se déplacent selon l’heure et la nuit tombe bien entendu, accompagnée de ses créatures nocturnes. L’eau est criante de vérité avec ses remous et reflets brillants –le développeur a même avoué non sans ironie en avoir rajouté à certains endroits puisque nombre de joueurs considèrent que la beauté de l’eau reflète également la qualité du jeu-. Note intéressante pour les détenteurs de PC, la version Xbox 360 que nous avons pu admirer -et déjà très réussie- ne sera pas la plus aboutie visuellement des deux.
Ce que l’on retiendra pour le momentRetour au sommaire
Divinity II garde apparemment l’originalité de ses grands frères tout en disposant d’un lifting de haut vol. Un système de quête multi-facettes intéressant et rafraichissant qui pourra offrir une durée de vie considérable. Même si l’on n’échappe pas à l’univers classique de l’heroic-fantasy avec son village pittoresque, ses chaumières chaleureuses et ses pécores, l’ordre chevaleresque, le donjon sinueux, les créatures humanoïdes et fantastiques (dragons, gobelins, fantômes, squelettes, démons…etc.).Un charme véritable se dégage du titre et la présentation nous a laissé une impression plutôt satisfaisante quant au travail déjà accompli. Version définitive prévue pour le deuxième trimestre 2009.
Vidéo de présentationRetour au sommaire