Présentation de Mushroom Men : The Spore War
Une semaine après s’être illustré lors de l’E3, Mushroom Men a fait l’objet d’une présentation au Pershing Hall, un splendide lounge situé à deux pas des Champs-Elysées. Dans le rôle du démonstrateur, Chad Barron, producteur de l’opus, débarque tout droit d’Austin, Texas, lieu de résidence du studio Red Fly. Premières impressions sur le futur ovni de la Wii.
La crème des champignonsRetour au sommaire
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Mushroom Men est un jeu de plateformes composé de neuf mondes, comportant entre deux et trois sous-niveaux. Muni d’une arme confectionnée à partir des déchets laissés par les humains, Pax déambule librement au sein de décors variés mais clos. Le joueur devra récolter un maximum d’ordures en vue d’enrichir son arsenal. Ces outils de défense sont ensuite répertoriés dans un menu accessible à tout moment, permettant de choisir une arme adaptée à chaque ennemi. Sur son chemin, notre gentil spongieux va devoir résoudre un certain nombre d’énigmes, à l’aide de trois pouvoirs spécifiques - les Spore Powers. Le premier, symbolisé par un cerveau, consiste à déplacer des objets. Le deuxième, représenté par une plante, est utile pour faire pousser certains végétaux et débloquer des passages. Le dernier, particulièrement pratique, sert de grappin au bolet humanoïde. Son logo est celui d’une main à doigts ronds, et certains ne manqueront pas de faire le rapprochement avec les mains collantes, ces espèces d’élastiques gluants que l’on s’amusait à coller partout dans les années 1990.
Il va y avoir du SporeRetour au sommaire
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Histoire de ne pas rendre le tout trop linéaire, des mini-jeux - puzzles, jeux de réflexes ou de réflexion - sont disséminés ça et là au sein des niveaux. Pas de barre d’énergie, l’état de santé de Pax est reconnaissable par la texture de son chapeau. S’il est blessé, il en perd une partie et laisse apparaître son cerveau. Une fois la cervelle du personnage entièrement à nu, pas de game over. Le héros revient instantanément dans un lieu sûr de la carte. Car les différents mondes sont infestés de créatures hostiles, des champignons évoqués précédemment mais également des lapins fous, des araignées et des animaux mutants. Que du beau monde.
Tous ces éléments ont pour objectif de pousser le joueur à explorer les moindres recoins des mondes, et interagir avec le décor pour progresser dans le jeu. Techniquement, il nous est difficile de juger le rendu du jeu dans une salle beaucoup trop lumineuse comme celle du premier étage du Pershing Hall. Chad Barron n’a cependant pas fait dans l’originalité en affirmant que Mushroom Men serait au summum de ce que la Wii peut faire. En règle générale, les décors nous ont semblé sombres mais loin d’être glauques, ponctués de couleurs généreuses sans virer au flashy. Vivement novembre pour voir un peu de quoi sont capables ces champignons mutants.