Présentation de No More Heroes
La presse française était convoquée au cœur de Paris dans un quatre étoiles pour la présentation de No More Heroes sur Wii. Et c’est en présence de son créateur Suda 51, à qui l’on doit l’excellent Killer 7 (GameCube), que l’on a pu découvrir le prochain titre d’Atari.
Suda 51 is backRetour au sommaire
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Travis, le héros de No More Heroes, apparaît alors à l’écran. Lunettes de soleil, blouson rouge et coupe en pétard, Travis est un glandeur au chômage qui s’est recyclé comme tueur à gage. Son arme favorite : un sabre laser qu’il a acquis d’occasion sur un site en ligne. No More Heroes se présente comme un jeu d’action à la troisième personne. Les phases de combat forment le gros du titre qui prend alors des allures de bon vieux beat’em all. Mais n’oublions pas que les développeurs de Grasshopper sont aux commandes, No More Heroes n’est donc pas un titre comme les autres. Le système de combat est en effet assez particulier.
Du neuf avec du vieuxRetour au sommaire
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On ne tirera évidemment pas de conclusion sur une simple présentation mais on peut craindre que les combats soient, sur la durée, assez répétitifs malgré l’évidente originalité de ces derniers. Mais il est trop tôt pour se prononcer d’autant qu’au cours du jeu, Travis acquiert rapidement de nouveaux coups ainsi que de nouvelles prises qui devraient varier les mises à mort réalisables. En ce qui concerne la difficulté du jeu, cette dernière semblait assez poussée d’autant plus que Suda 51 maîtrisait son sujet (le boss de fin de niveau a même réussi à le surprendre à un certain moment).
Un goût de GTA ?Retour au sommaire
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Et puisqu’il est au chômage, Travis est inscrit à l’ANPE. On trouve un Job Center dans lequel le héros peut choisir divers boulots qui font office de sous-missions. C’est au joueur de décider s’il veut poursuivre l’aventure principale ou s’aventurer dans des à-côtés. Des petits jobs plus décalés sont également faisables comme un ramassage de noix de coco complètement inutile et donc indispensable. Dans l’appartement de Travis, il est possible de personnaliser le personnage en lui changeant notamment son t-shirt (plus de cent à collectionner) ou bien de récupérer de la vie en mangeant dans le frigo.
Sex MachineRetour au sommaire
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On est également frappé par l’élégante mise en scène du jeu, très cinématographique. Les plans sont beaux et travaillés. Et c’est sur un regard caméra digne de la Nouvelle Vague que débute No More Heroes ; « It’s game time ! », s’écrie Travis qui semble défier le joueur. Le titre n’hésite par ailleurs pas à proposer des temps morts (musique douce à l’appui) pendant lesquels le héros déambule dans de longs couloirs alors qu’il est au téléphone (la Wiimote se fait téléphone portable puisque le son sort de ses hauts parleurs). Le calme avant la tempête.
S’il était frustrant de ne pas pouvoir s’essayer au titre, No More Heroes nous a laissé une très bonne impression. L’univers atypique tranche avec la majorité des productions actuelles, que le design graphique met admirablement en valeur. Ce dernier est si caractéristique et d’une telle personnalité qu’on en oublie presque d’être sur Wii (l’ensemble est très imprégné par les jeux old-school avec de gros pixels omniprésents à l’écran). Bref, si le titre parvient à se renouveler sur la longueur et à ne pas être trop répétitif, No More Heroes pourrait être une excellente surprise.
A la suite de la présentation, nous avons eu l'occasion de poser quelques question à Suda51. Retrouvez cette entrevue dans le lien ci dessous.
Entretien avec Suda51