TGS 07 : Présentation de Chocobo's Dungeons
Le nombre de stars ponctuellement évincées par des personnages secondaires sont légions : Rayman par ses lapins crétins, Mario par son Yoshi, PacMan par sa Miss PacMan, Donkey Kong par son Diddy Kong… des héros suivis de personnages tout aussi charismatiques. Dans une série comme Final Fantasy, où les premiers rôles s’arrachent à prix d’or, une seule constante demeure : les chocobos, qui trop longtemps dans l’ombre de leurs maîtres, arrivent sur le devant de la scène avec un jeu résolument gamer. Oui, oui, vous avez bien lu.
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Sans grande surprise, les traits de Chocobo’s Dungeons ne sont pas bien éloignés de ce que propose un FF. Le village dans lequel débutait la démo de ce TGS 2007, était aussi mignon que factice – comme l’était le Tristam de Diablo par exemple où ouvrir une porte était impossible. Pour parler aux locaux, il faut se contenter des quelques personnages qui trainent dans les rues. Le jeu étant bien évidemment encore en langue nipponne, nous n’avons pas compris un traitre mot des dialogues, mais nous avons pu croiser quelques vieilles femmes, des enfants, et quelques incontournables marchands d’items en tous genres, du vendeur d’armure au négociant de parchemins magiques. L’essentiel du loot semble pourtant bel et bien se ramasser en donjon, où les armures kawai, les épées et autres potions ne manquaient ni sur les ennemis ni dans diverses caisses ou armoires. Pour vous donner une idée, l’esthétique globale du soft n’était pas sans rappeler Kingdom's Heart, le fameux crossover Square-Disney. Le graphisme 3D plutôt fin, peut-être qualifié de version évoluée d’un Chocobo’s Tales, mais souffrait d’une pixellisation désagréable sur les zooms et dézooms de la caméra automatique. Rien de bien grave cependant, l’expérience de jeu reste bonne, d’autant plus que pour un tactic, l’habit ne fait définitivement pas le moine.
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Nous n’avons joué qu’un petit quart d’heure à Chocobo’s Dungeons, mais sous ses allures de petit jeu gentillet, Square-Enix semble avoir réalisé un vrai jeu gamer, tout à la fois charmant et tactique. Pas de fioriture à priori, le gameplay du soft, vieux comme le monde, n’est pas bien éloigné de celui d’un Gauntlet, que pour une fois un développeur n’a pas eu l’idée de noyer sous une de ces « rafraichissantes » aptitudes de la wiimote, qui ici ne servira que de manette traditionnelle. Pas de gesticulation pour ce crawler, le personnage se déplace à la croix directionnelle, et comme dans tout bon tour par tour, on passe par un menu pour choisir ses attaques. Nous n’en avons pas vu beaucoup, mais gageons que Square a bien fait les choses de ce côté-là. Attaque de zone, coups circulaires ou focalisés sur un ennemi, coups dont la puissance dépend à la fois de vos buffs et de votre équipement… Du vrai tour par tour à l’ancienne, qui devrait ravir les joueurs ayant recyclé leur Wii en presse livre après avoir terminé Zelda. Reste à savoir s’il tiendra la longueur…