TGS 07 : Présentation de Naruto : Clash of Ninja Revolution 2
Le détail pourrait vous avoir échappé, mais ce ne sont pas les jeux Naruto qui manquent quelle que soit la plateforme. Ces deux dernières années, pas moins de vingt titres à l’effigie de l’enfant renard ont été développés, pourtant aucun n’est arrivé jusque chez nous. Nous avons été privés d’à peu près tout : RPG, jeux de baston, jeux d’action ou d’aventure, alors même que Naruto jouit d’une forte popularité en France qui est, rappelons-le, l’un des pays les plus friands de mangas en dehors de l’archipel nippon. Au TGS, nous avons pu nous essayer à Clash of Ninja Revolution 2, la suite d’un jeu illustrement inconnu de nos charmantes têtes blondes.
U-ZU-MA-KI ! Naaaaaruuto Reeeeendan !Retour au sommaire
![u-zu-ma-ki-naaaaaruuto-reeeeendan u-zu-ma-ki-naaaaaruuto-reeeeendan](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007044838-photo-u-zu-ma-ki-naaaaaruuto-reeeeendan.jpg)
Dans son test du premier volet, notre fameux Kom23 pointait du doigt un manque évident de contenu, avec seulement quinze ninjas et cinq arènes. Ce Revolution 2 –quatrième opus sur une console de salon Nintendo-, continue d’aller de l’avant dans l’histoire Shippuden du manga, et propose désormais pas moins d’une trentaine de combattants (dont seule une poignée était jouable à ce TGS) avec l’effectif complet de l’Akatsuki, et divers autres personnages emblématiques de cette nouvelle période de l’aventure. Les nouveaux venus comme les anciens apporteront dans leurs valises toute une panoplie de nouvelles techniques. Pas de panique cependant, il est toujours aussi facile de sortir un combo dévastateur. Tout dépend en fait de votre barre de chakra et de votre position par rapport à l’adversaire, ensuite une simple pression sur la touche appropriée suffit. Le manque de manipulations complexes agace un peu le joueur rôdé à l’art noble de la baston, mais se fait vite oublier tant la wiimote arrive -pour une fois- à rendre le jeu dynamique et fun.
A chaud, il semblerait bien que ce Revolution 2 se contente de palier au contenu lacunaire du premier opus, -encore que concernant les arènes la chose ne soit pas sûre puisque seules trois étaient disponibles- tout en en reprenant les principaux traits caractéristiques (les bons comme les mauvais). Takara Tomy a donc misé sur la sécurité, et même un peu trop pour ceux qui auraient déjà eu le premier opus entre les mains, peu nombreux en France. Si ce second volet a ne serait-ce qu’une chance de voir le jour chez nous, il devrait encore pouvoir combler nombre de fans.