Turok II, N64

Développeur : IGUANA
Editeur : ACCLAIM
Genre : Doom-like, 1-4 Joueur(s) simultanément
Format : N64 et PC
Année : décembre 1998

La console n'ayant jamais eu le niveau de rivaliser avec la première Playstation en matière de courses automobiles et de baston 2D/3D, cette dernière se venge sur les jeux d'aventure (Zelda), les titres à jouer à plusieurs sans artifice (Mario tennis), ou des genres plus vendeurs comme les FPS (First Personnal Shooter).
Certes la machine de Nintendo ne rivalise pas autant que le monde du PC, mais elle s'est se défendre en apportant un maniement simple et rapide pour tout le monde contrairement aux « pros » du clavier et de la souris.



Un titre qui a marqué les premiers acheteurs

Turok, premier du nom marqua l'arrivée de la N64 dans le domaine du Doom-like (suite de Wolfenstein). L'aventure ainsi que la réalisation technique étaient une référence devenant l'un des jeux préférés des joueurs de la Nintendo 64.

Le personnage, un indien chasseur est un expert pour traquer des dinosaures, à l'aide de son arc et de ses flèches.
Turok est issu des Comics et avec l'aide des jeux vidéo, ce personnage retrouva une seconde jeunesse.



Débauches de la machine

La création des studios IGUANA a vraiment poussé les capacités graphiques de la console en utilisant le RAM PACK, augmentant la mémoire vidéo.
Cet accessoire fut crée dans le but d'éliminer les bugs comme le flou, et de donner plus de finesse aux textures afin de les rendre moins polygonales. La haute résolution permet d'afficher une image de 640*480, un petit prodige pour la machine.

Les monstres sont plus vrais que nature. C'est sur pour un joueur qui joue sur une console, les graphismes en jettent et nous ressentons enfin la puissance de notre « bécane ».
Les déflagrations des armes sont encore plus impressionnantes que dans leur première version. Le choix de vos joujoux sont varié de l'arc classique en passant par la mitrailleuse lourde en allant jusqu'au laser qui dévaste tout sur son passage.





La bête est loin d'être idiote

L'intelligence artificielle a été encore plus travaillée, désormais certaines bestioles font le mort et vous attaquent par surprise. Un ennemi blessé demandera à ses congénères de vous massacrer, tout ceci est ponctué de quelques gardiens.

Le gore est toujours présent et ça gicle dans tous les sens, on dirait un vrai massacre.
L'hémoglobine coule à flot. Cette violence a attiré quelques adultes à jouer sur la série des TUROK, alors que la console N64 semblait se tourner vers un jeune public.
L'autre titre d'Acclaim SHADOWMAN (tiré d'un comics) qui fut un échec, n'arrivait pas à la cheville du point de vue de la réalisation et de l'ambiance bien particulière de l'Indien.



Censure et qualités

Nintendo laissa cette débauche d'effets pyrotechnique et de violence sur leur marché afin de conquérir une nouvelle clientèle.
La société japonaise avait déjà innové en matière de console : le mode 7 de la Snes, le super zoom, et autres qualités.
Egalement, autre point fort du constructeur nippon, le maniement des jeux, la manette est ergonomique depuis la Super Famicom et le joypad de la N64 aussi.

Vous dirigez aisément, votre Indien (pas dans la ville, humour) dans cet univers futuriste avec ses dédales et autres chemins visqueux, tout se dirige à merveille.
Vous pouvez également sauvegarder et remettre votre kit vibration au moment désiré. Les piles se videront très rapidement.

La plus grande nouveauté vantée par l'éditeur est le système DEATH MATCH en mode multi-joueurs. Vous allez pouvoir massacrer vos amis dans des combats de toute beauté.
Pour ma part, l'idée d'avoir rajouté une option à plusieurs se montre intéressante, mais je trouve les arènes trop petites, surtout si on compare le jeu à GOLDEN EYE.
A vous de réfléchir, l'ambiance noire de la cartouche permet de jouer instantanément à la sauce barbare ; ici point de douceur ; on rendre dans le tas.

Turok II reste un très bon titre, cependant il souffre trop face aux productions de RARE. Il ne remplace pas un 007, mais il complète la gamme Doom-like de la console de fort belle manière.





]Avis des Joueurs

Ce n'est pas que j'ennuyais avec Goldeneye, mais il lui manquait un rival de poids. C'est chose faite avec Turok 2 qui risque bien de faire de nouveaux émules, et cela parmi ceux qui n'auraient pas aimé le premier opus. Il faut dire qu'il a de quoi séduire : aventure de longue haleine, haute résolution, mode multi-joueurs variés, et des codes et options cachées à la pelle.
Filipe, CD Consoles, Note : Cinq étoiles

Je voulais trouver un véritable remplaçant à Goldeneye, et je suis profondément déçu. Cette cartouche est trop bourrin, d'accord. Mais je joue à 007 dans des stages plus vastes où là je pratique ma méthode technique et tactique. (Mes amis comprendront ce propos)
Mortback

- Doom-like violent sur une console Nintendo,
- Mode multi-joueurs et une aventure prenante,
- Excellente jouabilité par l'intermédiaire du Pad de la N64,
- Défouloir, mention spéciale pour le carton avec un toucher de serpent,
- Nombreux codes.

- concurrence des jeux RARE,
- Arènes petites.

Graphismes : 17
Maniement : 17
Son : 16
Durée de vie : 14 (réduit suite aux triches)
Scénario : 15 (sauver un univers, avec quelques séquences)

Note Globale : 14.00/20 (- 3 points, superficie réduite en multi joueurs)

Video : Introduction, Extrait

326ième test
Edité le 26/10/2007 à 05:49