Preview :
Rappelons l'histoire du prochain film de James Cameron servant d'inspiration à ce jeu. Avatar se déroule au XXIIème siècle sur la planète Pandora'' où se trouve un minéral convoité par les humains pour ses propriétés qui pourraient permettre de faire face à la pénurie de matériaux sur Terre qui menace la survie de l'humanité.
Le consortium militaire RDA a donc besoin de ce minéral, tandis que les habitants locaux de la planète nommés les Na'vis veulent tout faire pour les en empêcher, car ces extraterrestres vivent en communion avec la nature qui serait largement affectée par toute tentative d'exploitation minière. Cela va déclencher une guerre entre humains et indigènes, et le joueur devra choisir quel camp incarner.''
Coté humains, l'utilisateur prendra dans Avatar le rôle d'un soldat de la RDA (rien à voir avec l'ex-Allemagne de l'Est). La présentation commençait par un court segment dans un engin volant similaire à un hélicoptère avec lequel il était possible de détruire des rochers. Une fois l'engine arrivé au sol, un soldat débarque et l'expérience devient celle d'un jeu de tir à la troisième personne qui fait furieusement penser à Lost Planet.
Le personnage est équipé d'un fusil d'assaut et doit faire face à une nature luxuriante mais néanmoins hostile. Des plantes dangereuses à la faune agressive, tout représente une menace potentielle. Heureusement, le joueur n'est pas désarmé face aux menaces qui lui font face.
Son arsenal inclut entre autres un lance-flammes et est complété par 20 compétences disponibles en tout dont 4 d'entre elles doivent être choisies au début de chaque mission.
Elles peuvent ensuite être utilisées à volonté, seulement limitées par le temps de recharge. L'une de ces compétences permet par exemple de repousser tous les ennemis proches, tandis qu'une frappe aérienne fera des ravages sur une cible un peu lointaine. La furtivité permettra au contraire de porter un camouflage optique pour éviter les menaces en vue.
Un système de progression est également inclus avec des "Experience Points" permettant de faire évoluer son combattant. Toujours coté humains, plusieurs véhicules sont disponibles à l'instar du buggy ou de la puissante M-suit.
Ce grand meca permet de se débarrasser très aisément des ennemis les plus faibles, mais peut aussi se révéler trop peu maniable face à certains monstres. Le jeu comprend des boss qu'il faut affronter à pied, tel qu'un animal colossal, contre lequel de nombreux fantassins étaient engagés.
La tactique employée était simple : chaque soldat tirait dessus au fusil d'assaut et au lance-grenades tout en effectuant un mouvement d'évitement (une roulade latérale) dès que le monstre le chargeait.
Durant la présentation, le joueur avait plusieurs objectifs secondaires : réactiver des bots tels que des répulseurs qui permettent de tenir la faune locale à distance, mais aussi récupérer des échantillons de cellules sur les animaux morts.
Dommage que dans ce cas, une colonne jaune surmontée d'un symbole "RDA" s'affiche au dessus des ennemis abattus. C'est moins grave que dans un jeu à la première personne, mais l'immersion s'en retrouve affectée.
Coté Na'vi, le jeu tend plus vers le Beat'em'all, avec un personnage bleuté de trois mètres de haut armé d'une longue lame, mais aussi capable d'attaquer de loin grâce à un immense arc.
L'être dispose également de diverses compétences similaires à celles d'un soldat RDA, telles que la furtivité ou une attaque d'insectes sur une zone. Le combat permettra d'enchainer des combos comme dans tout bon jeu de combat, et une attaque spéciale sera disponible pour détruire une M-suit en une frappe. De plus, la nature sera amicale et aura tendance à aider le personnage Na'vi.
Concernant le choix entre Na'vi et RDA, il devra être fait par le joueur après une heure du jeu. Le titre promet ainsi d'être largement rejouable, ne serait-ce que pour tester le camp adverse à celui choisi lors de la première partie.
Visuellement, on peut observer une jungle luxuriante très détaillée, qui devient d'autant plus belle la nuit qu'il émane des plantes une luminescence bleutée.
Le Dunia Engine de Far Cry 2 remplit ici très bien sa fonction, et la physique est donc plutôt réactive, avec des plantes réagissant au passage du joueur, et un lance-flammes pouvant embraser l'herbe.
Le tout donne une très bonne impression, mais un petit quelque chose semble manquer. Les détails sont là aussi bien au niveau des textures que de la modélisation, mais le jeu n'impressionne pas, peut-être la faute à l'aliasing inhérent aux consoles ou à un système d'éclairage moins fin que dans certains titres récents.
On note également des ralentissements lors de certaines phases sur Xbox 360. Rien de bien dramatique, mais l'œil averti peut remarquer que le framerate descend jusque vers les 15 images par seconde.
D'après un employé d'Ubisoft, le jeu n'est pas encore fini, donc il est possible que ces ennuis finissent par être réglés plus tard, mais à n'en pas douter, un PC bien équipé ne devrait pas connaître ces problèmes malheureusement visibles actuellement sur consoles.
Difficile de dire si Avatar sera particulièrement prenant sur la longueur, mais le gameplay de base semble solide, riche en possibilités et plus intéressant que les adaptations classiques de films.
Après deux ans et demi de développement chez Ubisoft Montréal, on peut espérer un titre intéressant, qui est déjà visuellement à la hauteur des attentes pour un jeu console. S'il est impossible de déterminer ce qu'il représentera vis-à-vis de la concurrence, ce jeu semble être en tout cas une adaptation bien pensée, variée et de qualité d'un futur Blockbuster. Et c'est suffisamment rare dans le genre pour être remarqué.
Source: Gamers.fr
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
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