La Playstation a 20 ans : nos jeux préférés sur PSX

Troisième génération de console dans mon parcours de joueur, la Playstation m’a permis cette grande ère que fut le passage de la 2D à la 3D. Ce que l’on considère aujourd’hui comme une bouillie de polygones était considéré à l’époque comme « les plus beaux graphismes jamais affichés par une console ». Il s’agit incontestablement de la console sur laquelle j’ai passé le plus de temps et qui est à l’origine de mes plus beaux souvenirs de joueur.



Crash Bandicoot
Crash Bandicoot est sans aucun doute le jeu m’ayant le plus marqué à l’époque. Et oui, avant de pondre des Uncharted à la pelle, la poule aux œufs d’or de Naughty Dog était un marsupial totalement taré qui dévalait à toute allure, à pied ou à dos de phacochère, à travers des ruines aztèques ou encore des usines et des laboratoires.
S’il n’était pas parmi les plus beaux jeux de la Playstation, Crash Bandicoot avait le mérite d’être simple et efficace, drôle et d’une difficulté progressive savamment dosée.



Grandia
Tandis que la Playstation avait son Final Fantasy VII, la Saturn quant à elle répondait avec Grandia, un RPG japonais développé par Game Arts et porté sur la console de Sony deux ans plus tard. Porté par des thèmes musicaux inspirés, un système de combat mêlant timing et stratégie, et une histoire nous faisant vivre l’épopée d’un petit groupe d’amis à travers un monde inconnu, Grandia n’a eu aucun mal à me charmer.
Il est bien dommage que ses quelques suites de moindre qualité et la suprématie écrasante de la saga Final Fantasy, ait laissé cette petite perle dans l’ombre tout ce temps (du moins jusqu’à sa réédition sur Vita).



Oddworld : L’Odyssée d’Abe
Une histoire à la fois rigolote et glauque, un univers extra-terrestre aussi fascinant que crado, et un héros disposant d’un très large panel d’actions (allant du contrôle mental au pet), voici les éléments qui font d’Oddworld : l’Odyssée d’Abe un jeu unique à son époque.
Ici, c’était un peu d’adresse et beaucoup de réflexion. L’IA, particulièrement en avance sur son temps, réagissait selon chacune de nos actions, et nous devions nous servir de ça à bon escient afin de libérer un maximum de nos amis tout en flouant nos ennemis.



Pour moi, la Playstation doit avant tout son succès à son catalogue extrêmement fourni, tant en licences fortes (Final Fantasy, Spyro, Crash Bandicoot…), qu’en genres abordés (action, jeu de rôle et même jeu de stratégie en temps réel). Bien entendu, c’est elle qui a su populariser une 3D jusque-là réservée aux onéreux PC.