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Dossier : L'histoire des consoles de génération en génération (1ère partie)
SOMMAIRE
Découvrez l'histoire des principales consoles au travers d'images, de vidéos et d'anecdotes des membres de la Rédac.
C'est donc en 1976 que débute la deuxième génération de consoles avec la Fairchild Channel F, première du genre à posséder un processeur. Ces modèles plus performants vont pendant encore quelques années cohabiter avec les clones de Pong issus de la première génération. La puissance accrue va éclipser la puce AY-3-5600 et consœurs spécialisées dans les déclinaisons de Pong, au profit de cartouches interchangeables pour plus de variété et d'originalité dans les styles de jeux proposés. Ces derniers restent toutefois très basiques et les graphismes, bien que légèrement plus évolués, sont toujours à base de plus ou moins gros carrés censés représenter des personnages, des environnements ou des objets. L'imagination des joueurs ici encore était fortement sollicitée. Pour les aider à se projeter dans ces univers fortement pixelisés, les créatifs concevaient des boîtes de jeux aux jaquettes particulièrement aguichantes, bien loin de ce que l'on pouvait voir sur l'écran ; imagination qu'on vous dit !
Un an après la Fairchild Channel F sort la console la plus populaire de sa génération, l'Atari 2600. Magnavox est toujours dans la course avec un nouveau modèle de sa console Odyssey : l'Odyssey² que beaucoup découvriront en Europe dans sa version Videopac de Philips à partir de 1978. C'est en 1980 qu'une évolution graphique va s'opérer avec l'Intellivision de Mattel qui va surpasser l'Atari 2600. En 1982, nous sommes proche de la fin de cette génération et Smith Engineering sort sa Vectrex, la seule à afficher des dessins vectoriels. C'est cette même année qu'apparaît la Colecovision, l'une des plus puissantes de cette génération.
Les consoles de deuxième génération (1976-1985)
Revenons maintenant plus en détails sur quatre des consoles qui ont marqué leur génération avec quelques anecdotes des membres de la Rédaction les plus anciens qui s'en souviennent encore : l'Atari 2600, l'intellivision, la ColecoVision et la Vectrex.
Un an après la Fairchild Channel F sort la console la plus populaire de sa génération, l'Atari 2600. Magnavox est toujours dans la course avec un nouveau modèle de sa console Odyssey : l'Odyssey² que beaucoup découvriront en Europe dans sa version Videopac de Philips à partir de 1978. C'est en 1980 qu'une évolution graphique va s'opérer avec l'Intellivision de Mattel qui va surpasser l'Atari 2600. En 1982, nous sommes proche de la fin de cette génération et Smith Engineering sort sa Vectrex, la seule à afficher des dessins vectoriels. C'est cette même année qu'apparaît la Colecovision, l'une des plus puissantes de cette génération.
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Fabriquant : Fairchild Semiconductor Année de sortie : 1976 Voici la première console dite de deuxième génération qui a introduit l'utilisation d'un processeur (le Fairchild F8 conçu par Robert Noyce, qui fondera plus tard la société Intel) et qui se basait sur un système de cartouches (21 jeux furent créés). Moins connue que l'Atari 2600, elle est sortie un an avant celle-ci. Le son sortait d'un haut-parleur interne et non de la télé. Fabriquant : Saba Année de sortie : 1976 Cette console n'est qu'une déclinaison allemande de la Fairchild Channel F. C'est ainsi qu'elle proposa également seulement une vingtaine de jeux, ceux de la Fairchild Channel F en version allemande. Sa production cessera en 1979 en raison du succès de l'Atari 2600 ou du Videopac de Philips. Fabriquant : Atari Année de sortie : 1977 L'Atari 2600 est probablement l'une des consoles les plus connues de cette génération. Avant de se voir adjoindre la version 2600 en 1982, elle s'appelait Atari VCS pour Video Computer System. Il s'agit là de la console la plus populaire de sa génération. Sa ludothèque est particulièrement riche, même si la qualité n'est pas tout le temps au rendez-vous, avec plus de 900 titres sortis. Fabriquant : Bally Manufacturing Année de sortie : 1977 Cette console a été conçue par Midway alors division de Bally Manufacturing. Marché rapidement abandonné par son fabriquant, elle continua de sortir jusqu'en 1983 suite à sa reprise par une société tierce. Ses capacités graphiques étaient aussi puissantes qu'elles étaient difficiles à programmer. Un peu moins d'une cinquantaine de jeux et un BASIC ont vu le jour dessus. Fabriquant :ITT Année de sortie : 1977 Voici à nouveau une console déclinée de la Fairchild Channel F. Elle est donc basée sur le processeur Fairchild F8 à 2,22 Mhz, proposait une résolution de 128x64 en 8 couleurs, des cartouches et deux joysticks intégrés. Fabriquant : RCA Année de sortie : 1977 Cette console restait encore proche des dérivés de Pong avec cinq jeux intégrés, les autres étaient disponibles sur cartouches. Ces graphismes étaient toujours en noir et blanc et elle ne possédait pas de manettes de jeu, juste deux claviers avec dix boutons. Son processeur était cadencé à 1,78 Mhz et sa mémoire était de 512 octets. Fabriquant : Interton Année de sortie : 1978 Nous avons ici affaire avec une console 8 bits principalement sortie en Allemagne. Son processeur était ccadencé à 4,43 Mhz pour 43 octets de mémoire. Ses deux contrôleurs proposaient 14 boutons dont deux de tir et un joystick sur deux axes. Une quarantaine de titres ont vu le jour sur cartouches appelées cassettes. Fabriquant : Philips / Magnavox Année de sortie : 1978 C'est à la fin des années 1970 que Philips rachète Magnavox et avec le Videopac, il lance un clone de l'Odyssey². Toutes les filiales de Philips sortiront leur version comme Radiola, Schneider, Brandt ou Continental Edison. Le but de cette console était clairement de concurrencer l'Atari 2600. Quelques déclinaisons ont vu le jour jusqu'au Videopac+ qui permettait l'affichage de meilleurs graphismes. Cette console était architecturée autour d'un microcontrôleur (et non un microprocesseur) cadencé à 1,79 Mhz pour une résolution de 128x64 en 16 couleurs et 256 octets de mémoire. Fabriquant : APF Electronics Inc. Année de sortie : 1979 Nous avons affaire là à un mélange entre console et ordinateur sous forme de deux modules indépendants et interconnectables. Elle aussi avait pour ambition de rivaliser avec l'Atari 2600. Mais avec ses 15 cartouches de jeux, elle était loin de rivaliser avec les 900 titres de l'Atari 2600. Elle disposait d'un processeur Motorola 6800 à 3,579 Mhz, d'une résolution de 256x192 ou 128x192 en 4 ou 8 couleurs. Elle pouvait émettre des sons sur huit octaves et possédait deux contrôleurs avec clavier numérique. Fabriquant : Bandai Année de sortie : 1979 Cette console était basée sur un processeur NEC D780C cadencé à 3,58 Mhz, sa résolution était de 256x192 en 16 couleurs et elle émettait des sons programmables, sur trois canaux. Sa logithèque ne comportait que 7 jeux, tous développés par Bandai Electronics. Fabriquant : Fairchild Semiconductor Année de sortie : 1979 Il s'agit d'un modèle évolué la Fairchild Channel F avec un design revu, des contrôleur détachables et la disparition du haut parleur intégré au profit d'une sortie son sur l'écran. Ce modèle n'a eu droit qu'à cinq jeux affichables sur une résolution de 128x64 en 8 couleurs et le processeur Fairchild F8 était cadencé 1,79 Mhz. Fabriquant : Milton Bradley Année de sortie : 1979 Devançant Nintendo de nombreuses années, la MicroVision est la première console portable à cartouches. Son succès fut rapide mais éphémère en raison notamment du très faible nombre de jeux sortis, à peine une douzaine, et du rythme de leur arrivée ne permettant pas aux acheteurs de se projeter dans l'avenir. L'écran était un LCD en 16x16 et en noir et blanc. Chaque cartouche disposait de son processeur, soit un Texas TMS 1100 à 100 Khz, soit un Signetics 8021. Fabriquant : Mattel Année de sortie : 1980 Cette console est celle qui était à l'époque la mieux placée pour concurrencer l'Atari 2600. Son succès amena les développeurs tiers d'Atari à venir proposer leurs titres sur cette console. Il s'agit aussi là de la première console 16 bits. Son processeur était un General Instrumlent CP1610 à environ 895 khz. Elle affichait une résolution de 160x196 en 16 couleurs. Elle proposait du son sur trois voix et un générateur de bruit. Ses contrôleurs possédaient un clavier avec 12 boutons et 4 boutons sur les côtés, de même qu'un disque directionnel sur 16 directions. Fabriquant : Mattel Année de sortie : 1980 Il s'agit d'une version spéciale de l'Intellivision avec un nouveau design destinée à être vendue par les grands magasins Sears. Ce modèle n'était donc disponible qu'en Amérique du Nord. Fabriquant : VTech Année de sortie : 1981 Cette console est elle aussi un hybride entre console et ordinateur. Elle possédait 16 jeux et n'a pas eut le temps de connaître le succès en Europe car arrivée au moment du krach du jeu vidéo en 1983. Son processeur était cadencé à 2 Mhz, elle affichait une résolution de 256x192 en 16 couleurs, elle émettait du son sur 3 canaux et avait un générateur de bruit. Fabriquant : Epoch Année de sortie : 1981 Cette console a été la première console programmable à voir le jour au Japon. La qualité de ses graphismes était un ton en dessous de ce que pouvait proposer l'Atari 2600. Elle possédait deux contrôleurs intégré à la console, un pour chaque joueur avec deux boutons, un pour les déplacement verticaux et l'autre pour ceux horizontaux. Fabriquant : Mattel Année de sortie : 1981 Il s'agit là d'un modèle d'Intellivision sorti uniquement aux Etats-Unis. Ses spécificités sont donc identique au modèle de référence. Fabriquant : Atari Année de sortie : 1982 il fallait concurrencer les consoles de Coleco (la Colecovision) et de Mattel (l'Intellivision) qui étaient meilleures que l'Atari 2600. L'Atari 5200 était la solution, mais elle n'arriva pas en France car c'est en 1982 que l'Atari 2600 a été vendue chez nous donc le délai entre les deux console était trop bref pour être pertinent. De plus, son faible succès aux États-Unis, n'a pas joué en sa faveur pour une sortie à l'étranger. Elle possédait un processeur 6502C à 1,79 Mhz, une résolution de 320x192 en 16 couleurs sur une palette de 256. le son était sur quatre voies et elle avait 16 Ko de mémoire. Fabriquant : Atari Année de sortie : 1982 Si l'Atari 5200 était un mastodonte, il était aussi trop cher. Du coup, Atari a demandé à ses ingénieurs de concevoir une version plus petite et moins coûteuse. Il en est résulté la version 5100 aussi connue comme la 5200 jr. Ce modèle s'est vu amputé de son port d'extension. Fabriquant : Coleco Année de sortie : 1982 Nous sommes en présence de la console la plus puissante de cette deuxième génération et elle connu le succès aussi bien aux États-Unis qu'en Europe. Elle était architecturée autour d'un processeur Z80A à 3,58 Mhz et affichait une résolution de 256x192 en 16 couleurs. Un accord avec Nintendo lui a permis de posséder en exclusivité pendant 6 mois le fameux Donkey Kong dont la transposition était quasiment identique à la version arcade. Fabriquant : Coleco Année de sortie : 1982 Il s'agit là d'un clone pur et simple de l'Atari 2600 mais aussi d'un module rendant la Colecovision compatible avec les jeux Atari 2600. Un procès s'est engagé entre les deux sociétés et finalement, en 1983, Coleco a été autorisé à produire du compatible Atari 2600 moyennant le reversement de royalties à la-dite société. Fabriquant : Emerson Radio Corp. Année de sortie : 1982 D'origine américaine, la version française de cette console est arrivée en 1983 et s'appelait la Home Arcade d'Advision. Elle avait pour ambition de concurrencer l'Atari 5200 et l'Intellivision. Elle s'est vendue pendant une année et 40 jeux ont vu le jour dessus. Ils s'affichaient en 128x208 monochrome ou en 128x104 en 9 couleurs. Son processeur était un Signetics 2650 à 3,58 Mhz et elle possédait 1 Ko de mémoire. Fabriquant : Entex Industries Année de sortie : 1982 Cette console, un peu comme le Vectrex, intégrait déjà l'écran et proposait un port de cartouches. La prise en main se faisait avec un seul joystick central épaulé par deux ensembles de boutons à droite et à gauche pour s'adapter à tout type de joueurs. Son moniteur monochrome affichait un balayage unique vertical de 40 LED rouges combinées avec un miroir tournant pour atteindre une résolution de 150x40. Ce même système a été utilisé par le Virtual Boy de Nintendo plus tard. Seuls quatre jeux sont sortis dessus. Fabriquant : Smith Engineering Année de sortie : 1982 Cette console avait la particularité de posséder son propre moniteur intégré et affichait des graphismes vectoriels. L'écran monochrome était en noir et blanc et des calques colorés étaient à placer dessus pour chaque jeu. Son argument de vente face aux Atari 2600 et autre Intellivision : ne pas avoir à squatter l'écran de télé familial. Son affichage était aussi particulièrement fin par rapport aux gros carrés de l'Atari. Sa manette comportait 4 boutons et un joystick multidirectionnel. Son processeur &était un Motorola 68A09 à 1,6 Mhz. Fabriquant : Atari Année de sortie : 1983 Cette nouvelle déclinaison de la gamme de console d'Atari apportait quelques nouveautés comme quatre ports manettes ainsi qu'un nouveau design pour ces dernières devenant ainsi un peu plus ergonomiques. Elles proposaient un joystick à 8 positions et un paddle à 270 degrés. Au Japon elle portait la dénomination 2800J. Elle ne remporta aucun succès au Japon, arrivant juste quelques mois avant la Famicom de Nintendo. Fabriquant : Mattel Année de sortie : 1983 Ce nouveau modèle de la console de Mattel apportait son lot de nouveautés comme des joysticks détachables, et un commutateur de système qui permettait de jouer avec les jeux Atari 2600. Son arrivée tardive l'a vu se confronter à la Colecovision, à l'Atari 5200 et à Vectrex qui prenaient de nombreuses parts de marché à Mattel. Le krash du jeu vidéo de 1983 n' a pas aidé non plus. Fabriquant : Atari Année de sortie : 1985 Atari continue de croire en sa gamme 2600 et sort ce modèle bien après que la troisième génération de consoles ait fait son arrivée. Un design modernisé et un prix abordable par rapport aux autres 8 bits présentes sur le marché américain telles que la NES ou la Sega Master System lui ont permis d'avoir un relatif succès. |
Revenons maintenant plus en détails sur quatre des consoles qui ont marqué leur génération avec quelques anecdotes des membres de la Rédaction les plus anciens qui s'en souviennent encore : l'Atari 2600, l'intellivision, la ColecoVision et la Vectrex.
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