Rétrospective 2014 : la Rédac' revient sur une année de jeux vidéo

Renaud
Il y a aujourd'hui un peu plus de douze ans, je tapais la première ligne de code de jeuxvideo.fr. Au fil des années, le site a grandement évolué, tout comme l'univers dans lequel nous « vivons » au quotidien. Le jeu vidéo est depuis deux générations maintenant entré dans le monde de la haute définition. Pourtant, malgré des consoles de plus en plus puissantes, les développeurs, à vouloir trop en faire, ont bien souvent du mal à proposer des jeux qui tiennent la route.

2014 a donc été marquée par la bataille des résolutions. Pas une semaine ne s'est écoulée sans que nous n'ayons une ou plusieurs brèves parlant de ces jeux proposant une résolution bien loin du 1080p/60ips attendu par un grand nombre de joueurs (et encore !). Pourtant, il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire, en comparaison de la multitude de jeux non finis. Conséquence de tout cela, des lancements complètement ratés (DriveClub, Halo : The Master Chief Collection, etc.), voire une multiplication des patchs « day one » et autres mises à jour (jusqu'à 6 Go).

2014 ne semble finalement être qu'une année de transition pour la PlayStation 4 et la Xbox One, tandis que la Wii U, grâce une fois encore à la maison mère, réussi à tirer son épingle du jeu (Mario Kart, Super Smash Bros., Bayonetta 2). Les exclusivités ne courent malheureusement pas les rues sur la machine qui m'intéresse le plus (Forza Horizon 2), et quand elles arrivent enfin, pour certaines, c'est le fiasco total (Halo : The Master Chief Collection). Pire encore, 2014 est une fois de plus l'année des remakes, ces jeux qu'on vous ressort à prix fort sous prétexte qu'ils ont eu droit à quelques améliorations. Tendance du moment, et cela ne semble pas vouloir s'arrêter (Final Fantasy 7 sur PlayStation 4), ces Definitive Edition et autre Collection trouvent malheureusement leur public.

Pour finir, comment passer à côté du phénomène Grand Theft Auto 5 qui, suite à son arrivée sur PlayStation 4 et Xbox One, risque bien d'être une fois encore le jeu de l'année... « eh ! Oh ! Ce n'est qu'un remake ! » Alors certes le travail a été bien fait par Rockstar, mais il est tout de même loin de tirer le meilleur des consoles actuelles.

2014, c'est également l'année des déceptions (DriveClub), mais aussi, et surtout des bonnes surprises. Alors, bien sûr, il y a tous ces jeux indépendants que Max a su nous faire découvrir (The Banner Saga, Lethal League, TowerFall Ascension, etc.), mais aussi ces triples A que je n'attendais pas à pareille fête comme Donkey Kong Country : Tropical Freeze, La Terre du Milieu : L'ombre du Mordor ou encore Far Cry 4.

Si pour le moment je n'ai pas encore trouvé le temps de me pencher sur tous ces jeux, d'autres en revanche, ont déjà bien été retournés comme Titanfall, Watch_Dogs, Destiny ou encore Assassin's Creed Unity. S'ils ont marqué l'année 2014 pour diverses raisons, certains ne font presque plus parler d'eux aujourd'hui, tandis que d'autres continuent de faire l'actualité, la faute bien souvent à des mises à jour qui, comme pour les jeux d'ailleurs, semblent être lancer avec précipitation.

Il ne reste plus qu'à espérer que 2015 sera une bien meilleure année. Sur ce, je m'en retourne à mes petites affaires, car il me reste encore pas mal de titres sortis en 2014 à essayer, voire terminer (Far Cry 4, Call Of Duty : Advanced Warfare, Child Of Light, Soldats Inconnus : Mémoires De La Grande Guerre, etc.).

Bon jeu à vous tous !


Diablo 3 : Reaper Of Souls :
Attendue par une partie de la Rédac', l'extension de Diablo 3 a apporté suffisamment d'améliorations pour que j'aie envie de tout reprendre de zéro. Heureusement d'ailleurs qu'à la maison je ne possède pas un PC digne de ce nom pour faire tourner le titre de Blizzard, car sinon je pense que j'y passerai encore beaucoup de temps. C'est vraiment hallucinant de voir à quel point la course aux objets légendaires et autres récompenses peut vous pousser à (re)jouer à l'infini des séquences que vous connaissez par cœur.

Aujourd'hui, j'ai pas mal ralenti le rythme sur Diablo 3 : Reaper Of Souls, la faute sans aucun doute à quelques titres console. Pourtant, Jean-Marc (voire Kevin) est toujours là pour raviver cette petite flamme qui brûle en moi après chaque nouvelle mise à jour. Comment alors, ne pas mettre en tête de mon classement, un titre sur lequel je reviens toujours avec beaucoup de plaisir.

Forza Horizon 2 :
En tant que fan de la série des Forza, je me devais de faire figurer ce Forza Horizon 2 dans mon classement. Pourtant, aujourd'hui mon cœur balance entre le titre de Playground Games, plus proche d'une « simulation » et celui de Ivory Tower (The Crew), très orienté arcade. Reste que question pilotage, même si nous sommes bien loin d'un Forza Motorsport, quantité et qualité des voitures proposées, Forza Horizon 2 est ce qui se fait de mieux dans le genre sur Xbox One.

Aujourd'hui, il fait bien entendu partie de ces jeux que j'ai pris beaucoup de plaisir à terminer. Désormais, je me consacre surtout à la préparation des voitures, allant même jusqu'à créer des livrées plutôt réussies. D'ailleurs, il est toujours sympa de voir que mes créations ont toujours du succès et qu'elles continuent de me rapporter des crédits.

Forza Horizon 2 est finalement un titre que je relance régulièrement, tout d'abord pour reprendre du plaisir au volant, mais aussi et surtout pour installer les mises à jour qui tombent régulièrement (plus de 1,3 Go pour la dernière... ouch !).

Dragon Age Inquisition :
Dragon Age Inquisition n'est pas forcément le titre que j'attendais le plus en cette fin d'année. Pourtant, avec d'autres, il a été pour moi l'une des bonnes surprises de 2014. Alors, bien entendu, ce n'est pas le plus beau jeu de l'année, mais il me propose tout ce que j'aime dans ce genre de jeu.

Sans trop entrer dans les détails, j'ai vraiment adoré le fait qu'après une vingtaine d'heures (dans mon cas) et de multiple rebondissement, nous ayons l'impression de commencer un nouveau jeu. Dragon Age Inquisition est un titre qu'il faut prendre le temps de découvrir, tout en n'oubliant pas de faire abstraction de quelques petits défauts qui pourraient en rebuter plus d'un, comme l'ergonie de son interface, par exemple.