Dossier E3 2007 : renaissance ou chant du cygne ?

Enfin ! Il aura fallu attendre plus d'un an avant de pouvoir poser nos mains sur Assassin's Creed, considéré comme étant le Prince Of Persia nouvelle génération et surtout l'un des jeux les plus attendus de l'année. D'ailleurs, Ubisoft l'a bien compris en organisant un véritable buzz autour de son nouveau bébé : productrice délicieuse, trame scénaristique mystérieuse et trailer époustouflant. Mais manette en main, le charme agit-il toujours autant ? Des éléments de réponse au travers d'un hands-on d'une trentaine de minutes dans la peau d'un assassin de haute voltige. Avant de pénétrer au coeur de la ville de Jérusalem, un membre d'Ubisoft Montréal a pris soin de nous expliquer les commandes du jeu. Toutes les touches, ou presque, sont ici utilisés. On nous explique aussi que le joueur peut évoluer dans deux types de configuration.

La première, appelée low profile, est utilisée lors des phases de recherche ou lors d'une simple balade dans les rues de Jérusalem. En haut à gauche, on peut voir un pavé de commande où sont inscrites les différentes possibilités correspondantes à un bouton. Par exemple, Altair, le charismatique héros blanc, peut pousser la foule de manière grossière ou plus simplement poser le bras sur ces derniers afin de passer plus calmement. Il est également possible de prier pour se faire oublier, mais aussi d'agresser n'importe quel pauvre innocent. En fait, tout est possible, le joueur est le seul juge de ses actions. De plus, nous sommes libres de flâner librement des les rues. Certes, cela n'a pas grand intérêt, mais cela permet au moins de se familiariser avec la prise en mains pas forcément très intuitive.

D'autant plus que les choses se compliquent en mode high profile, notamment utilisé lors d'une fuite ou d'une course poursuite contre un ennemi. Pour cela, il suffit simplement d'appuyer sur la gâchette de droite et le joueur devient bien plus nerveux. A partir de là, il peut effectuer des actions bien plus vertigineuses comme des sauts de folie à travers la ville. Et c'est à ce moment là que l'on reconnaît l'influence certaine de Prince Of Persia. Altair s'accroche aux corniches et enchaîne les sauts sur les toits de manière assez spectaculaire. Le level-design de la ville a été étudié de manière à ce qu'il y ait toujours un objet auquel se raccrocher. Mais encore une fois, un temps d'adaptation reste nécessaire avant de pouvoir jouer les acrobates. Rappelons également que notre ami Altair est un assassin. Le but de notre mission : trouver une personne et l'éliminer. Mais avant cela, une petite séance d'entraînement face aux gardes s'impose.

Nous avons le choix entre trois armes différentes dont le poignard, l'objet ultime de l'assassin. En se plaçant doucement derrière un ennemi, on peut réussir à le tuer sans attirer l'attention. Si un garde donne l'alerte, il appellera bien entendu toutes ses troupes à la rescousse. Une jauge permet d'ailleurs de jeter un oeil sur votre degré d'alerte. Dans ce cas là, il ne vous restera plus qu'à sortir l'épée ! Un bouton bien utile permet de locker un seul ennemi à la fois. Le système de contre est quant à lui basé sur un bon timing permettant d'effectuer des combos de grande classe. Pour le reste, les combats paraissent bien dosés. On espère cependant qu'ils ne seront pas trop répétitifs. Pour palier à cela, on pourra compter sur l'apprentissage de nouvelles armes et autres pouvoirs spéciaux. Une fois notre cible trouvée (merci la carte), il va falloir faire preuve de dextérité pour la rattraper dans les rues bondées de Jérusalem.